RESUMO
The OX513A strain of Aedes aegypti, which was developed by the British company Oxitec, expresses a self-limiting transgene that prevents larvae from developing to adulthood. In April 2014, the Brazilian National Technical Commission on Biosafety completed a risk assessment of OX513A and concluded that the strain did not present new biological risks to humans or the environment and could be released in Brazil. At that point, Brazil became the first country to approve the unconstrained release of a genetically modified mosquito. During the assessment, the commission produced a comprehensive list of - and systematically analysed - the perceived hazards. Such hazards included the potential survival to adulthood of immature stages carrying the transgene - should the transgene fail to be expressed or be turned off by exposure to sufficient environmental tetracycline. Other perceived hazards included the potential allergenicity and/or toxicity of the proteins expressed by the gene, the potential for gene flow or increased transmission of human pathogens and the occupation of vacant breeding sites by other vector species. The Zika epidemic both elevated the perceived importance of Ae. aegypti as a vector - among policy-makers and regulators as well as the general public - and increased concerns over the release of males of the OX513A strain. We have therefore reassessed the potential hazards. We found that release of the transgenic mosquitoes would still be both safe and of great potential value in the control of diseases spread by Ae. aegypti, such as chikungunya, dengue and Zika.
La souche OX513A d'Aedes aegypti, qui a été créée par la société britannique Oxitec, exprime un transgène autolimitant qui empêche les larves de se développer et de devenir adultes. En avril 2014, la Commission technique nationale de biosécurité du Brésil a procédé à une évaluation des risques liés à la souche OX513A et conclu qu'elle ne présentait pas de nouveaux risques biologiques pour les êtres humains ou l'environnement et pouvait être lâchée au Brésil. Le Brésil est donc devenu le premier pays à approuver le lâcher non contraint d'un moustique génétiquement modifié. Au cours de l'évaluation, la commission a établi une liste exhaustive des risques perçus, qu'elle a par ailleurs systématiquement analysés. Ces risques incluaient la survie potentielle à l'âge adulte des larves immatures porteuses du transgène si le transgène ne s'exprime pas ou est désactivé par une exposition à la tétracycline suffisante dans l'environnement. Les autres risques perçus incluaient les potentielles propriétés allergisantes et/ou la toxicité des protéines exprimées par le gène, l'éventualité d'un flux de gènes ou d'une transmission accrue d'agents pathogènes pour l'homme et l'occupation de sites de reproduction vacants par d'autres espèces vectrices. L'épidémie d'infections à virus Zika a accentué l'importance accordée par les responsables politiques, les organismes de réglementation ainsi que le grand public à Ae. aegypti en tant que moustique vecteur, et a accru l'inquiétude relative au lâcher de mâles de la souche OX513A. Nous avons donc réévalué les risques potentiels. Nous estimons que le lâcher de moustiques transgéniques serait à la fois sans danger et extrêmement utile pour lutter contre les maladies transmises par Ae. aegypti, telles que le chikungunya, la dengue et le virus Zika.
La cepa OX513A de Aedes aegypti, que desarrolló la empresa británica Oxitec, expresa un transgén autolimitado que impide que las larvas se desarrollen hasta la edad adulta. En abril de 2014, la Comisión Nacional Técnica de Bioseguridad de Brasil realizó una evaluación de riesgos de OX513A y concluyó que la cepa no presentaba nuevos riesgos biológicos para los humanos o el medioambiente y que podría liberarse en Brasil. En ese momento, Brasil se convirtió en el primer país en aprobar la liberación ilimitada de un mosquito modificado genéticamente. A lo largo de la evaluación, la comisión redactó una lista completa, y analizada sistemáticamente, de las posibles contingencias. Entre dichos peligros se encontraba la posible supervivencia hasta la edad adulta de etapas inmaduras que portan el transgén, en caso de que éste no consiga expresarse o se inutilice debido a la exposición a la suficiente tetraciclina medioambiental. Otras posibles contingencias eran la alergia y/o toxicidad de las proteínas expresadas por el gen, la posibilidad de un flujo genético o el aumento de la transmisión de patógenos humanos y la ocupación de lugares de cría desocupados por parte de otras especies vectores. La epidemia por el virus de Zika aumentó la importancia de Ae. aegypti como vector, entre los responsables y reguladores políticos, así como entre el público general, y aumentó las preocupaciones acerca de la liberación de machos de la cepa OX513A. Por lo tanto, se han vuelto a evaluar los posibles riesgos. Se ha descubierto que la liberación de mosquitos transgénicos sería segura y tendría un gran valor potencial en el control de la propagación de enfermedades por Ae. aegypti, como la fiebre chikungunya, el dengue y la enfermedad por el virus de Zika.