RESUMEN
Within the last decade, there has been a sharp global rise in the number of young people identifying as transgender. More recently, there appears to be an increase in the numbers of young people detransitioning or returning to identifying with their natal sex after pursuing medical transition. A case is presented of a young woman who pursued a gender transition and returned to identifying as female after almost two years on testosterone. The author considers and critiques the affirmative model of care for gender dysphoric youth in light of this case.
Dans les dix dernières années, on a vu un accroissement considérable du nombre de jeunes personnes qui s'identifient transgenre. Plus récemment, il semble qu'il y ait un accroissement du nombre de jeunes personnes qui reviennent en arrière par une détransition, ou qui reviennent à s'identifier à leur sexe de naissance après avoir souhaité une transition médicale. L'article présente le cas d'une jeune femme qui est entrée dans le processus de transition de genre et qui est ensuite revenue à une identification en tant femme, après presque deux années sous testostérone. A la lumière de ce cas, l'auteur examine et critique le modèle de soin qui va dans le sens d'affirmer la dysphorie de genre chez de jeunes personnes.
En la última década, ha habido un crecimiento global agudo de jóvenes que se han identificado como transgénero. Más recientemente, pareciera haber un incremento en el número de jóvenes de-transicionando o retornando a la identificación con su género natal luego de haber realizado una transición médica. Se presenta el caso de una joven mujer quien prosiguió una transición de género y retornó a identificarse como de género femenino, casi dos años después de haber tomado testosterona. La autora considera y critica, a la luz de este caso, el modelo afirmativo de cuidado para la disforia de género en las y los jóvenes.
Asunto(s)
Personas Transgénero , Transexualidad , Adolescente , Femenino , HumanosRESUMEN
In this paper the author argues that trans-identification and its associated medical treatment can constitute an attempt to evade experiences of psychological distress. This occurs on three levels. Firstly, the trans person themselves may seek to evade dysregulated affects associated with such experiences as attachment trauma, childhood abuse, and ego-alien sexual feelings. Secondly, therapists may attempt to evade feelings, such as fear and hatred, evoked by engaging with these dysregulated affects. Thirdly, we, as a society, may wish to evade acknowledging the reality of such trauma, abuse and sexual distress by hypothesizing that trans-identification is a biological issue, best treated medically. The author argues that the quality of evidence supporting the biomedical approach is extremely poor. This puts young trans people at risk of receiving potentially damaging medical treatment they may later seek to reverse or come to regret, while their underlying psychological issues remain unaddressed.
Dans cet article l'auteur soutient que l'indentification trans et son traitement médical associé peuvent constituer une tentative pour échapper à des expériences de détresse psychologique. Ceci se produit à trois niveaux. Premièrement, la personne trans elle-même peut chercher à éviter les affects dérégulés associés aux expériences telles que le traumatisme de l'attachement, l'abus sexuel dans l'enfance, les ressentis sexuels qui semblent incompatibles avec l'égo. Deuxièmement, les thérapeutes peuvent tenter d'échapper à des émotions, telles que la peur et la haine, évoquées par l'implication avec ces affects dérégulés. Troisièmement, nous, en tant que société, pouvons être animés par le souhait d'échapper à la réalité de tels traumatismes, abus et détresse sexuels en nourrissant l'hypothèse que l'identification trans est une question biologique, qu'il vaut mieux soigner de manière médicale. L'auteur soutient que la qualité des preuves en faveur de l'approche biomédicale est extrêmement pauvre. Ceci expose les jeunes personnes trans au risque de recevoir des traitements médicaux qui les endommagent, traitements qu'elles peuvent plus tard chercher à inverser, ou qu'elles regrettent, pendant que les questions psychologiques fondamentales restent sans attention.
En el presente trabajo, el autor argumenta que la identificación-trans y el tratamiento médico asociado puede constituir una intento de evadir experiencias de angustia psicológica. Esto sucede en tres niveles. Primero, la persona trans puede buscar evadir emociones desreguladas asociadas a experiencias como trauma de apego, abuso infantil, y sentimientos sexuales ego - no alineados. Segundo, los terapeutas pueden intentar evadir sentimientos, tales como miedo y odio, evocados al entrar en contacto con estos afectos desregulados. Tercero, nosotros, como sociedad, podemos desear evadir la realidad de semejante trauma, abuso y angustia sexual, al hipotetizar que la identificación-trans es un tema biológico, y mejor tratarlo medicalmente. El autor da cuenta que la evidencia que fundamenta el abordaje biomédico es extremadamente pobre. Esto supone, para las personas jóvenes trans, el riesgo de recibir tratamiento médico potencialmente dañino, que más tarde pueden buscar revertir, o del que arrepentirse mientras que los temas psicológicos subyacentes permanecen sin ser reconocidos.