RESUMEN
By combining household survey data before and during the COVID-19 pandemic with detailed tax-benefit simulations, this paper quantifies the distributional effects of COVID-19 in Ecuador and the role of tax-benefit policies in mitigating the immediate impact of the economic shocks. Our results show a dramatic increase in income poverty and inequality between December 2019 and June 2020, the period when the economy was hit the hardest. The national poverty headcount increases from 25.7 to 58.2%, the extreme poverty headcount from 9.2 to 38.6%, and the Gini coefficient from 0.461 to 0.592. On average, household disposable income drops by 41%. The new Family Protection Grant provides income protection for the poorest income decile. However, overall tax-benefit policies do little to mitigate the losses in household incomes due to the pandemic. Informal workers, in particular, are left unprotected due to the lack of income support in the event of unemployment. Supplementary Information: The online version contains supplementary material available at 10.1057/s41287-021-00490-1.
En combinant les données d'enquêtes auprès des ménages avant et pendant la pandémie de COVID-19 avec des simulations détaillées d'impôts et de prestations, cet article quantifie les effets distributifs de la COVID-19 en Équateur et le rôle que jouent les politiques d'impôts et des prestations pour atténuer l'impact immédiat des chocs économiques. Nos résultats montrent une hausse spectaculaire de la pauvreté monétaire et des inégalités entre décembre 2019 et juin 2020, période durant laquelle l'économie a été le plus durement touchée. Le taux national de pauvreté passe de 25,7% à 58,2%, le taux d'extrême pauvreté de 9,2% à 38,6% et le coefficient de Gini de 0,461 à 0,592. En moyenne, le revenu disponible des ménages baisse de 41%. La nouvelle allocation de protection familiale offre une assurance de protection des revenus aux 10% des ménages les plus pauvres. Cependant, de façon générale, les politiques d'impôts et des prestations en font peu pour atténuer les pertes de revenus des ménages en raison de la pandémie. Les travailleurs et travailleuses informel·le·s, en particulier, sont laissé·e·s sans protection en raison de l'absence d'allocation de revenu en cas de chômage.