RESUMEN
Risk assessment is an essential tool used in the control of disease outbreaks. Without it, key risk pathways might not be identified, resulting in potential spread of disease. The devastating effects of disease spread can ripple through society, affecting the economy and trade and having considerable impact on animal health and potentially human health. The World Organisation for Animal Health (WOAH, founded as OIE) has highlighted that risk analysis, which includes risk assessment, is not consistently used across all Members, with some low-income countries making policy decisions without prior risk assessment. The failure of some Members to rely on risk assessment could be caused by a lack of staff and risk assessment-related training, poor funding in the animal health sector, and lack of understanding regarding the use and application of risk analysis. However, to complete effective risk assessment, high-quality data must be collected, and other factors such as geographical conditions, use (or not) of technology, and varying production systems all influence the ability to collect these data. Demographic and population-level data can be collected during peacetime in the form of surveillance schemes and national reports. Having these data before an outbreak occurs better equips a country for controlling or preventing disease outbreaks. In order for all WOAH Members to meet risk analysis requirements, an international effort must be made for cross-working and the development of collaborative schemes. Technology can play an important role in the development of risk analysis, and low-income countries must not be left behind in the efforts to protect animal and human populations from disease.
L'évaluation du risque est un outil essentiel pour le contrôle des foyers épidémiques. Sans cet outil, certaines voies d'introduction à haut risque pourraient ne pas être identifiées, donnant lieu à une possible propagation des maladies. Une telle propagation a des effets dévastateurs qui peuvent gagner toute la société et affecter l'économie et le commerce, en plus d'avoir un impact considérable sur la santé des animaux, voire des personnes. L'Organisation mondiale de la santé animale (OMSA, fondée en tant qu'OIE) a souligné l'absence d'homogénéité parmi ses Membres dans l'utilisation de l'analyse du risque (dont l'évaluation du risque est l'une des composantes), certains pays à faibles revenus prenant des décisions sur les politiques à mener sans recourir à une évaluation du risque préalable. L'incapacité de certains Membres à s'appuyer sur l'évaluation du risque est probablement due au manque de personnel, à l'inexistence de formations dans le domaine de l'évaluation du risque, au financement médiocre du secteur de la santé animale et au fait que les principes de l'utilisation et de l'application de l'analyse du risque sont mal compris. Pour être efficace, l'évaluation du risque doit reposer sur des données de grande qualité ; or, l'aptitude à collecter de telles données est tributaire de facteurs comme la situation géographique, le recours (ou non) aux technologies, et la diversité des systèmes de production concernés. Les données démographiques ainsi que celles à l'échelle d'une population peuvent être recueillies en temps de paix dans le cadre de programmes de surveillance et sous forme de rapports nationaux. Un pays qui dispose de ces données avant la survenue d'un foyer épidémique est mieux équipé pour lutter contre les foyers ou pour les prévenir. Pour que tous les Membres de l'OMSA soient en mesure de satisfaire aux exigences de la conduite de l'analyse du risque, des initiatives devront être déployées à l'échelle internationale afin de mettre en place une coopération transversale et des programmes collaboratifs. La technologie peut jouer un rôle important dans le développement de l'analyse du risque et il convient de ne pas laisser les pays à faibles revenus en marge des efforts visant à protéger la santé des populations animales et humaines.
La determinación del riesgo es una herramienta esencial para el control de brotes infecciosos. Sin ella, podría ocurrir que se obviasen muy importantes vías de riesgo, lo que a su vez podría causar la diseminación de enfermedades. Los devastadores efectos de la propagación de una enfermedad pueden transmitirse en cadena al conjunto de la sociedad, afectando a la economía y el comercio y repercutiendo sensiblemente en la sanidad animal y quizá también en la salud humana. La Organización Mundial de Sanidad Animal (OMSA, fundada como OIE) ha insistido en que no todos los Miembros utilizan de forma sistemática el análisis del riesgo, proceso que engloba el de determinación del riesgo, y que algunos países de bajo nivel de renta adoptan decisiones sobre las medidas que se han de tomar sin pasar por un proceso previo de determinación del riesgo. Este déficit podría explicarse por factores como la falta de personal y de formaciones en determinación del riesgo, una insuficiente financiación del sector de la sanidad animal o el desconocimiento de los usos y aplicaciones del análisis del riesgo. Aun así, para realizar una eficaz determinación del riesgo es preciso reunir datos de gran calidad y, en este sentido, hay otros factores, como las condiciones geográficas, la utilización (o no) de tecnología o la heterogeneidad de los sistemas productivos, que siempre influyen en la capacidad para obtener tales datos. Es posible reunir datos demográficos y poblacionales "en tiempos de paz" por medio de sistemas de vigilancia y de informes nacionales. Si dispone de antemano de tales datos, un país estará mejor preparado para combatir o prevenir brotes infecciosos en el momento en que estos se produzcan. Para que todos los Miembros de la OMSA puedan efectuar los requeridos análisis del riesgo, se precisa un esfuerzo a escala internacional que se plasme en una labor de intercambio y en la creación de mecanismos de colaboración. La tecnología puede cumplir una importante función en el desarrollo del análisis del riesgo y, en el camino para proteger de la enfermedad a las poblaciones animales y humanas, de ningún modo cabe dejar atrás a los países de renta baja.