RESUMEN

Background: An emerging strategy to increase deceased organ donation is to use dedicated donation physicians to champion organ donation. We sought to conduct a systematic review of the effectiveness of donation physicians in improving organ donation outcomes. Objective: A systematic review was conducted following Cochrane principles. MEDLINE, Embase, and CINHAL databases were searched from inception to March 26, 2020. Methods: Quantitative studies examining the effects of donation physicians on all deceased organ donation outcomes were considered for inclusion. Review articles, editorials and opinion articles, and case studies were excluded. Study selection was completed independently by 2 team members; all discrepancies were resolved by consensus. Two team members independently extracted data from studies. Results: A total of 1017 studies were screened, and 12 met inclusion criteria. Included studies were published between 1994 and 2019. Half used an interrupted time series design (n = 6; 50%), 3 (25%) were cohort studies, and 3 (25%) used a before-and-after study design. Outcomes (reported in greater than 50% of included articles) included consent/refusal rate (n = 8; 67%), number of potential donors (n = 7; 58%), and number of actual donors (n = 7; 58%). Across studies and design types, there was an increase in potential organ donors ranging from 8% to 143% (Mdn = 33%), an increase in actual organ donors from 15% to 113% (Mdn = 27%), an increase in donor consent rate from -3% to 258% (Mdn = 12%), and an increase in deceased donor transplants from 13% to 24% (Mdn = 19%) following the introduction of donation physicians. Conclusions: Donation physicians have the potential to significantly improve deceased organ donation. Further implementation and evaluation of donation physician programs is warranted. However, implementation should be undertaken with a clear plan for a methodologically rigorous evaluation of outcomes.

Contexte: Le recours à des médecins responsables du don d'organes est une stratégie émergente qui vise à favoriser les dons d'organes après le décès. Nous avons voulu vérifier son efficacité par le biais d'une revue systématique. Sources: La revue systématique a été réalisée conformément aux principes de Cochrane. Les bases de données MEDLINE, Embase et CINHAL ont fait l'objet d'une recherche depuis leur création jusqu'au 26 mars 2020. Méthodologie: Ont été sélectionnées les études quantitatives mesurant l'effet des médecins responsables du don d'organes sur tous les résultats de dons d'organes provenant de personnes décédées. Les articles de revue, éditoriaux, articles d'opinion et études de cas ont été exclus. Deux membres de l'équipe ont procédé de façon indépendante à la sélection des études et à l'extraction des données; les divergences ont été résolues par consensus. Résultats: Des 1 017 études sélectionnées, 12 satisfaisaient aux critères d'inclusion. Les études incluses avaient été publiées entre 1994 et 2019. La moitié des études incluses avait utilisé un modèle de série chronologique interrompu (n = 6; 50 %), trois (25 %) étaient des études de cohorte et trois (25 %) avaient une conception d'étude « avant-après ¼. Les résultats (rapportés dans plus de 50 % des articles inclus) comprenaient le taux de consentement/refus (n = 8; 67 %), le nombre de donneurs potentiels (n = 7; 58 %) et le nombre de donneurs réels (n = 7; 58 %). Après l'introduction de médecins responsables du don d'organes, selon l'étude et le type de conception, on a observé une augmentation allant de 8 à 143 % (augmentation médiane [AM]: 33 %) du nombre de donneurs potentiels, de 15 à 113 % (AM: 27 %) du nombre réel de donneurs, de -3 à 258 % (AM: 12 %) du taux de consentement et de 13 à 24 % (AM: 19 %) du nombre de transplantations d'organes provenant de donneurs décédés. Conclusion: L'introduction de médecins responsables du don d'organes est susceptible d'améliorer significativement le don d'organes après le décès. Il est justifié de poursuivre la mise en œuvre et l'évaluation des programmes intégrant des médecins responsables du don d'organes. La mise en œuvre doit cependant être entreprise avec un plan clair visant une évaluation méthodique et rigoureuse des résultats.